mardi 19 juillet 2011

I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix

Pauvre type !


"En 2008, l'acteur Joaquin Phoenix annonce qu'il prend sa retraite du métier et tente sa chance comme chanteur hip-hop. Durant un an, son beau-frère Casey Affleck, armé de sa caméra, documentera au jour le jour sa dépression, son dégoût de la célébrité et ses nombreux revers. Parallèlement, l'ex-acteur à l'apparence négligée entame la tournée de promotion du film "Two Lovers" de James Gray, durant laquelle il crache son fiel contre le show-business et tient des propos incohérents devant les caméras de télévision. Entre les sauteries avec ses amis et ses prestations de rappeur, Joaquin Phoenix, devenu la risée de tout Hollywood, crie son désespoir."

Ok, ce film t'intéresse depuis des mois, tu le vois enfin, tu es content. Une seule salle (en Ile de France) le projette: UGC ciné cité les Halles.
Mais tu te demandais s'il s'agissait d'une fiction ou bien d'un pur documentaire. Tu te souviens des vidéos où Ben Stiller porte une barbe aux Oscars, imitant Joaquin Phoenix... images utilisées dans le film d'Affleck. C'est donc vrai. Le petit est perdu, il veut faire de la musique, et souhaite arrêter sa carrière d'acteur.

Son beau-frère réalise le documentaire. Le petit frère de Ben Affleck, le Casey qui fait petit garçon timide à tête de con.
On suit la descente aux enfers de notre cher Joaquin. Barbe dégueulasse, drogue, alcool, surpoids... il évolue étrangement et souhaite faire du hip-hop. Pardon?
Oui, et il veut se faire produire par P.Diddy. Lorsqu'un clochard veut faire du rap.
Tout semble crédible, on croise ses amis du milieu (Stiller, Willis, Penn...), de vraies images de plateaux, de vraies animateurs, de vraies émissions.

Le début est un peu brouillon. Trop de plans à la seconde, le montage d'Affleck te donne mal au crâne, mais tout reste intéressant.
L'année 2008 semble être la pire de son existence (après 1993 - mort de son grand frère River Phoenix) mais il est drôle, pas attachant du tout, ridicule à souhait. Il divertit sans le savoir/vouloir, c'est ce qu'on essaye de nous faire croire plutôt.

Parce que comme dans tout bon faux documentaire, les techniciens offrent un découpage impossible à créer s'il n'y a qu'une seule caméra.
Casey Affleck a écrit, réalisé, produit, monté... et surtout il filme avec une seule caméra normalement. Mais il y a des procédés tel que le champ-contrechamp qui trahit. Arrêtez donc de nous prendre pour des billes. Merci

Incompréhension totale: du nu gratuit, injustifié. Deux mecs à poil, dick à l'air, aucune légitimité. L'impression d'être sur le blog de Martin Médus (Secret Story 3)

Tout ça pour dire, que l'audience rigole, s'amuse, quitte la salle... mais tu trouves malgré tout que c'est un bon film. Les acteurs jouent assez bien, et l'idée est bonne.
Tu restes tout de même sceptique. Est-ce un réel documentaire?
Disons qu'ils ont bien géré, un pur foutage de bouche orchestré pendant des années, pour créer des images d'archives, un buzz et manipuler tout hollywood. Bravo !

D'ailleurs en 2013, un film avec Joaquin Phoenix sera en salles.


X

Aucun commentaire: