mardi 20 septembre 2011

Crazy Stupid Love

C'est bien sympa !!



"A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve - bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées entre copains et un chic supérieur à la moyenne.
Cal et Emily ne sont pas les seuls en quête d’amour: le fils de Cal, Robbie, 13 ans, est fou de sa babysitter de 17 ans, Jessica, laquelle a jeté son dévolu… sur Cal ! Et en dépit de la transformation de Cal et de ses nombreuses nouvelles conquêtes, la seule chose qu’il ne peut changer reste son coeur, qui semble toujours le ramener à son point de départ."


Steve Carell propose du Steve Carell, et ça fonctionne à merveille. Tu trouves que l'histoire n'est pas spécialement originale, elle se rapproche même du film Hitch avec Will Smith. Mais cela n'a pas d'importance. On rigole, les acteurs sont bons et beaux.
Emma Stone reste très jolie et Ryan Gosling... c'est Ryan Gosling. On a oublié la transition: le passage où il ne ressemblait à rien dans Classe Croisière et maintenant il s'arrange pour que les filles essorent leur culotte.
Oui, il a un nouveau corps, une nouvelle gueule, un nouveau jeu, il grandit et fait plaisir. Il énerve la gente masculine et les mecs se permettent des "ooooh" et des "pffff" d'agacement, de jalousie, d'envie.

Tout est assez bien articulé, un début qui présente assez bien les personnalités, des histoires de vie qui se croisent... ok, tu valides. C'est tout de même assez gros, un jeune inconnu qui décide de s'occuper d'un pur inconnu qui pourrait être son père, pour le rendre "meilleur".
Réalisme: zéro. Mais nous sommes devant une fiction, donc il est utile de faire abstraction de ce qu'on appelle réalisme.

Le personnage joué par Gosling, a tout du mec que les filles veulent sauter même si le visage est problématique. C'est normal, et on salue le travail sur la mise en scène, le texte et le stylisme. 100% objectivité, le mec a la classe.
Il transforme Carell, pour le modeler comme il faut. Ce qui signifie, à son image comme le ferait le grand monsieur à barbe blanche qui vit dans les cieux (parait-il). "Cal" devient un nouvel homme, beau, et il retrouve une certaine jeunesse. Steve Carell n'est pas dégueulasse et il est vraiment bien mis en valeur dans cette production. Tu assistes au changement d'un personnage et tout cela donne envie de prendre soin de soi, et de ressembler à quelque chose.

La psychologie de chaque personnage est bien marquée et ne laisse pas de place à l'interrogation.
On regarde cette comédie, on passe un bon moment et on ne se pose pas de question. On rit sans se forcer.

Après reflexion, tu mens un peu. On s'interroge un peu.
Ce jeune type qui se prend pour un héros et qui souhaite arranger un inconnu qui semble paumé, révèle bien une tristesse, une solitude et un être malheureux. Il a tout le superficiel dans sa vie, mais rien de bien profond.

Clap Clap !! Le scénario évolue très bien, et surprend sans lasser. Tu aimes cette fin inattendue, le jeu des jeunes enfants, la participation de Kevin Bacon qui est assez bonne et la folie bien gérée de Marisa Tomei dans ce film.

A voir !

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