jeudi 31 mars 2011

Sucker Punch - Lorsque la Narration en dit plus que les images

Dans le RER, un type s’installe à tes côtés, il y a de la place un peu partout dans le wagon. Tu le regardes et lui demandes s’il était prévu que vous partagiez un milkshake ce soir. Il te regarde sans trop comprendre. “Never mind monsieur” et tu penses aux images du film que tu viens d’apprécier.

Presque une phobie, une crainte : croiser des êtres que tu connais/as connu/as aperçu une fois en soirée/avec qui tu as travaillé … Châtelet-les-Halles un mercredi soir, sorties de première exclusivité à UGC, tu rencontres du people, mais pas du mauvais. Pur hasard, belle surprise: Marine (Gwenda) accompagnée d’un ami, et Benjamin (ex collègue)


Vous l’attendiez depuis quelques mois, Sucker Punch est en salles depuis ce matin. Vous connaissez tous le trailer, mais de quoi parle vraiment ce film?

Vous connaissez Zack Snyder, et son univers. Tout est assez sombre et lisse. L’univers est faux, beau, unique. L’artificiel fait rêver. On s’imagine tous au moins une fois, avec des pouvoirs, ou tout simplement dans des clips avec notre casque sur les oreilles. Parfois il est assez difficile d’assumer la réalité et il est préférable de s’évader. Ce film est un voyage artistique mené par la danse, la musique et la photo.

Ne rien révéler sur cette 5e fiction “Snyderienne”:

Bon divertissement, histoire étonnante: mise en abîme de métaphores en série, d’allégories.

Le jeu est bon. La photo est irréprochable, la technique du plan-séquence (faux) est exceptionnelle, les ralentis (Snyder touch) sont légitimes et très bien gérés. Ok, l’univers est très artificiel, tout est quasi-numérique mais ça reste visuellement bluffant. Il s’agit tout de même de l’esthétique de Snyder, qui rappelle plus 300 que Watchmen, mais on reconnaît le style du bonhomme.

Le réalisateur a pondu son film, il l’a écrit, produit, réalisé… ça lui appartient, il a son point de vue, son histoire, son explication. Mais chacun est libre d’interpréter ce film, d’être déçu, agréablement surpris ou totalement ennuyé.

Dans ce film, on parle de jeunesse brisée, de démons du passé à combattre, de solidarité et… de prostitués. Pardon?

En effet, surprise de taille, le trailer est un peu trompeur. Et heureusement ! Le petit fou n’a pas voulu conter une énième histoire banale. Il traite un sujet assez simple (du “Déjà Vu”) mais il utilise des procédés détournés pour en parler, et ça fait plaisir.

L’oeuvre qui ressemble à un manga ou bien à un jeu vidéo est divisée en plusieurs parties. Pour la petite histoire, la blonde veut s’échapper d’un centre, et elle embarque ses nouvelles amies avec elle. Pour que l’opération aboutisse, elles doivent subtiliser certains objets.

Pour cela, l’héroïne détourne l’attention en dansant pour le personnel du centre. Pendant ce temps, les autres coquines (peu vêtues) peuvent agir et récupérer les “outils”. Mais le spectateur doit accepter le fait qu’il ne verra pas les actions de manière traditionnelle. On est tout de suite envoyé dans un univers fantastique et significatif. On ne verra pas Emily Browning danser, mais les chorégraphies de combat et les déplacements rappellent que le personnage danse devant un public (en étant dans son monde imaginaire/parallèle).

L’objet à récupérer donne le ton/la couleur de l’univers dans lequel les filles vont devoir se battre pour réussir. Tu aimes l’idée, tu n’en dis pas plus.

C’est beau à voir. C’est propre, les actrices ressemblent à des poupées, ce qui accentue leur pureté, leur fragilité/vulnérabilité et qui fait aussi opposition à leurs actions. Oui-oui, ces filles sont sexy, jolies et elles se défendent. Disons que le Girl Power is back. (Un film de filles pour mecs?)

Ce que tu regrettes: tu pensais qu’il s’agissait d’un film projeté en 3D relief (en même temps, ce n’est pas grave du tout). Le son n’était pas assez fort pour apprécier une bande originale très féminine et très entraînante.

S’il ne plaît pas, tu comprends et tu sais pourquoi. Mais tu te rappelles qu’un film c’est un tout: ce n’est pas seulement une histoire, c’est une équipe, c’est un scénario, c’est une image… si tu évalues, ça reste un truc un peu inutile mais bien foutu.

À tes yeux, c’est un film rhétorique qui traite un sujet sérieux/dramatique tout en ménageant le public. Il s’agit d’une fiction faite pour impressionner, non pas pour éduquer.

Pour éviter la frustration, sachez que la narration de ce film en dit plus que les images. Tout ne sera pas montré, oser n’est pas permis dans cette production là, mais surprendre l’est. Car comme le souligne un ami, vous êtes des occidentaux et on vous propose un manga/jeu américain et non pas japonais.

Au fait, c’était bien le truc avec les hiboux chouettes ?

Comme des Garçons - Play x Matt Groening


What’s new Pussycat ?

Comme des Garçons x Matt Groening : BINKY & SHEBA Play

À découvrir dès le mois de mai 2011


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Discographie de Jamiroquai


Something’s wrong with me !!!!!

Back to Basics: Récupérer les éléments perdus devient une nécessité.

Enjoy !

Jamiroquai - Rock Dust Light Star Tour - 24 mars '11 Paris Bercy


Tu attends ce moment depuis plus de 5 ans, Jason Cheetham vient à Paris pour une date unique. Plaisir total, tu en parles à Raphaël: Bercy vous appartient le 23 mars 2011.

Excités comme deux gosses, de ton côté tu te réécoutes tous les albums du groupe. Tu n’oublies pas les clips, les concerts sur internet, les photos… tu surkiffes sans limite.

7e album pour le groupe Jamiroquai, un peu décevant (un tout petit peu). Mais quelques sons retiennent ton attention et tu les écoutes en boucle.

Peu importe, le 23 mars 2011 tu vas voir Jason. Plus connu sous le pseudo Jay Kay, le petit bonhomme gonflé du visage, qui frôle la 42e année d’existence, sera peut-être alcoolisé/drogué/incompétent sur scène.

Mauvaise langue que tu es, tu découvres Sophie Delila en première partie à 20h pétantes. Tout Bercy est impatient, mais respecte la jeune artiste (inconnue pour quelques uns) qui propose son célèbre Nature of a Crime. Seul morceau connu, parmi les 5 ou 6 sons que le groupe a joué.

17000 personnes attendent Jamiroquai, outre les concerts privés, le groupe est invisible en région parisienne. C’est la date à ne pas rater.

Tu repères un ami et sa copine, (ancien collègue de Studio 89) et tu restes avec. Vous vous seriez donné rendez-vous, vous ne vous seriez pas trouvé. Le hasard fait bien les choses.

Tombé de rideau: ça crie, ça applaudit, ça pleure presque. On découvre une scénographie plaisante où les étoiles du background épousent une dizaine de planètes (énormes) qui dominent la scène. Jay Kay se pointe enfin, joie everywhere partout à Bercy.

Rock Dust Light Star est le premier titre joué ce soir, on capte tous les écrans: deux qui retransmettent le concert et un troisième sur la scène où des vidéos tournées pour l’occasion se mêlent aux animations 3D.

Chacun attend son petit morceau préféré. Tous ne reconnaissent pas les nouveaux sons mais s’ambiancent tout de même.

Canned Heat, Little L, You Give Me Something, Cosmic Girl, Deeper Underground ou encore Alright ont provoqué une effervescence dans les gradins et dans la fosse.

Beaucoup boivent de la bière et fument LA substance qui rend “cool”… un type fait un malaise derrière toi. Il a envie de vomir, on l’évacue.

Jay Kay est anglais, entre chaque morceau il fait plaisir à son public et se prend pour Molière: “Merci Paris” ou encore “Je t’aime”, et voilà: tout le monde se touche. Quelques mots en français et il provoque une masturbation générale dans le palais omnisports. Easy ! Mais ce n’est pas son unique pouvoir. Tout le monde connaît le petit homme pour ses chapeaux, son style et surtout ses pas de danse. Il est arrivé avec un look de cowboy de l’espace avec un simple chapeau violet qu’il n’a pas retiré. Frustrant ! Tu aurais bien voulu voir sa petite tête. De plus, il a honoré son public: les célèbres pas de danse de monsieur étaient en backstage mais il a tout de même pu satisfaire ses fans avec quelques sauts bien à lui. Ce ne serait pas Jamiroquai sinon. A chaque petit mouvement, la foule crie, hurle de joie et il sourit… il se fait vieux, n’a plus la même énergie mais il gère son show.

Tu l’attendais, tu n’y croyais plus et ton son préféré se fait entendre: Love Foolosophy. La version est différente, tu es emballé. Il s’agit d’un style Jazz, Soul bien plus doux: une ballade. La lumière se baisse, et ça reprend en mode Funk, Disco, Dance avec des percussions qui te font changer de continent en deux minutes. C’est un peu l’émotion avec ces arrangements (presque la larme) et tu réalises que tu as le groupe Jamiroquai devant toi.

Les sons attendus: Virtual Insanity, Space Cowboy, Hey Floyd, jamais venus :-( Il faut faire un choix, un concert de 2h ou de 6h… Légitime !

Osez dire: on bande pour Jamiroquai !

Au fait, tout le monde a zapé la mort de Liz Taylor ce jour, tant pis !

Battle : LA



Divertissant, un peu émouvant et inutile. A voir pour s’amuser et découvrir de beaux effets.
Étonnant: il s’agit d’un film de guerre. L’esthétique, les plans, la photo… aucune comparaison possible avec ID4, District 9 ou Skyline.

(Mieux que Skyline évidemment)

Rien à ajouter, merci.

Au Bistro du Coin - L'Erreur du Coin


Cela va devenir un rituel: ton ciné du vendredi après-midi.

Pour ce film, il s’agit plutôt de ta perte de temps hebdomadaire. Tu t’endors 37 minutes, tu ne rates rien. C’est lent, pas drôle, inutile, lourd, long… mais de quoi que ça cause?

“Dans un élan de solidarité, les habitants d’un quartier se mobilisent et décident de monter un spectacle au profit d’un sans-abri. Tout le quartier défile alors au bistro du coin pour les préparatifs, au grand dam de Manu. Bertrand le patron du pressing, Vasarelli le flic, Fanny la crêpière, et Jules le tout jeune musicien ! Derrière les bons sentiments se cache souvent la mauvaise foi. C’est l’occasion de joyeuses engueulades, mais aussi d’amitiés improbables et de discussions passionnées… Il faut dire qu’il n’est pas simple de s’entendre, même pour une bonne cause, avec de telles personnalités.”

Fred Testot semble différent, tu le découvres dans un autre style, ça change, ça lui va bien. C’est un bon acteur, Vincent Desagnat aussi… tu n’es pas sûr, mais tu le penses sur le moment.

Tu croises des humoristes, des stars du petit écran, des stars de planches dans un film qui t’ennuie mais qui peut plaire à un public. Tu te souviens des rires dans la salle, des rires que tu ne comprends toujours pas. On retient quelque chose: tous les personnages sont “Too Much”, on n’y croit pas une seconde, c’est trop, trop, trop. Le jeu est exagéré, il ne rend pas les personnalités crédibles. Tu t’inquiètes pour Jérôme Commandeur, que fait-il? Qu’est-ce que c’est? Il joue le rôle d’un pompier alcoolique, mais c’est mauvais, mauvais, mauvais. Il donne envie de boire pour oublier son interprétation et sa présence.

L’histoire n’a rien d’extraordinaire, même si tu n’es pas là pour être bluffé par un film psychologique avec une intrigue poussée ou bien un blockbuster. On parle de divertissement signé Europa Corp., une honte alarmante.

Quand tu sais qu’il existe de jeunes artistes talentueux, de jeunes techniciens qui se battent pour mettre en oeuvre un long métrage mais qui reste dans l’ombre, sans production… on remercie Luc Besson et Le Pogam d’autoriser ce genre de stupidité sur grand écran. De plus, la photo de ce film n’est même pas belle, que fait le chef opérateur?

Le cinéma français: de pire en pire. Bravo !

Paul & Cie



Tu reprends ton rythme petit à petit. Les malaises et évanouissements constituent le dernier souvenir que tu as du forum des Halles. Paul semble drôle. Vince a partagé le trailer sur Facebook il y a plus d’un mois déjà.

Friday afternoon, rendez-vous à 14h pour soigner une dent fragilisée par un accident au rugby. Tu prévois de t’acheter un petit Samsung dans l’après-midi pour ta collection, tu es toujours à la recherche du Samsung Serene. Téléphone que possède le CEO de Comme des Garçons. Téléphone offert par Samsung.

Mais tu n’oublies pas le séisme au Japon, les aéroports fermés et tes collègues en pleurs au bureau (Tu bosses avec des japonais qui squattent Paris pour la fashion week). Tu dois t’assurer que leur départ ce vendredi 11 mars 2011, se passe bien.

Bref, tu écoutes l’album de The Shoes en boucle dans les transports, tu vois tout en accéléré et tu prépares une nouvelle fiction à réaliser thanks to la musique que tu écoutes. Tu as trois autres rendez-vous: 17h30 avec Lil Jo (Samsung Mobilers) à Opéra, 21h chez Cécilia (Malakoff) pour une soirée, et l’anniversaire de Sébastien à Ternes… trop de rendez-vous peu de temps et une douleur à la bouche.

Tu t’enfermes dans une salle de cinéma en attendant le rendez-vous à Opéra. Film un peu décevant, peu drôle, un peu useless à tes yeux.

Jason Bateman joue bien, Paul est attachant, l’histoire est … pfff. Tu ne peux pas pondre une critique intéressante, tu t’es endormi devant le film… tu as manqué 45 minutes et tu as souris une fois.

Tu retrouves Lil’ Jo au Starbucks, puis tu récupères un téléphone à Rue Saint-Maur.

19.30, tu te souviens d’un soi-disant friend qui voulait te voir. Il t’a demandé de venir à Malakoff pour passer une bonne soirée, tu as accepté et tu voulais découvrir le lieu de vie de Cécilia. La fatigue te prend, la distance t’effraie, le soi-disant pote te met un plan… tu penses rentrer et prendre possession de ton lit mais il te reste l’anniversaire de Sébastien dans le programme.

Tu découvres un superbe appartement dans la rue Laugier à Ternes. Les êtres sont sympathiques, plus âgés, plus adultes, plus agréables… Tu n’oublieras pas cette fille: Émilie. Une voix, un physique, un regard… Des étrangers t’invitent à une soirée et insistent (by “étrangers” you mean “des inconnus”)… pris de panique, tu quittes le lieu, et tu oublies ton dernier RER…

Cette fin de soirée est trop particulière pour être partagée… il s’est passé quelque chose d’assez étrange, gênant et regrettable ce soir-là.

À oublier !

Happy Be - Birthday Party au Trianon


                                          
                                          

Tu reçois l’appel de Lagardère Active qui souhaite t’inviter à une soirée. Tu n’es pas du tout du genre à refuser. Pour fêter la première année de vie du Be Magazine au Trianon, tu dis OUI.

Ce théâtre du 18e arrondissement vient tout juste d’être rénové, la soirée s’annonce bien. Les jours passent, tu reçois ton énorme carton d’invitation qui ressemble à une pochette de disque vinyle et tu souris. Dimanche soir, tu prends un verre avec Benjamin. Lundi soir, tu te rends à la soirée de lancement du magazine THAT: Adidas et Amusement proposent une collaboration. Tu invites Benjamin, tu découvres le lieu assez sympathique mais soirée totalement inutile. Il ne reste plus aucun magazine à consulter pour découvrir la nouveauté. Mais les filles sont jolies :-)

Cette soirée se finit par un verre à Hôtel de Ville. N’oublions pas que c’est la Fashion Week. Les défilés passés, c’est la période de showroom, d’importants clients se sont déplacés pour découvrir Junya Watanabe et Comme des Garçons Fall Winter 2011-2012.

Une de tes amies de faculté est au standard/accueil et ça se passe plutôt bien.

Le 8 mars arrive enfin, soirée Happy Birthday Be au Trianon !!

Tu sors du bureau vers 19.30, tu dois rejoindre des collègues vers 20h. Ils sont en retard, tu te fais un McDo en vitesse, tout chaud, tout pas top… tout tant pis.

Antonin, le grand ami bookeur (Agence WM) de ton collègue Nicolas ne t’adresse jamais la parole. Il ne te supporte pas ou bien tu l’intimides. Sans oublier qu’il n’a pas dû apprécier la remarque sur son orientation sexuelle. Ce n’était qu’une blague en même temps…

Bref, la soirée semble sympathique. Open Bar, accueil au champagne, de belles personnes, de la bonne musique… et surtout un très beau décor et des animations.

Deux petits concerts Live: The Shoes et Yelle, total pleasure. Tu danses avec tes collègues, tout se passe bien et tu gardes un très bon souvenir.

Tu as (unfortunately) appris assez tard que tu avais le droit d’amener un “+1”. Too bad ! Tu aurais amené Benjamin pour qu’il se baigne dans le milieu superficiel des people, de la mode et des médias.

Ah tiens, Max Boublil… Sonia Rolland, Mouloud, Harry Roselmack… Claquage de bises sans limite.

Le "Boner" is a Penis


The Boner is Happiness (Le “Bonheur” is a Penis)

Tu as découvert le système de “Fanny’s Party” il y a moins d’un an au Hard Rock Café à Grands Boulevards. Tu es reparti avec plusieurs cadeaux pour cette édition spéciale Noël. Tu remets ça le 28 février grâce à cette jeune femme nommée France. Tu retrouves des anciens collègues, (des “amis”) devant le Secret Square à Ternes.

Ambiance très masculine, très sensuelle, très… sexuelle. Tu te retrouves dans un Cabaret Aphrodisiaque un lundi soir en période de Fashion Week. Tout va bien, tu gères.

Une bonne personne t’offre un Amaretto on the rocks. Ca te gêne, tu te sens redevable. Mais vous dégustez cette liqueur à plusieurs sans regret.

La distribution des lots commencent, tout se passe assez bien il est 21h30. Il y a un tirage au sort (cartes de visites de tous les invités). Tu t’installes avec ton nouvel entourage disparate et tu remarques Cyril Paglino, ex-candidat de Secret Story saison 2.

La seule fille de notre consortium est blasée, et ne supporte pas l’ambiance. Elle ressent la vulgarité, la moiteur, ça lui semble malsain tous ces hommes (pervers?) dégueulasses. Tu la comprends mais tu ne souhaites pas partir, une expérience sympathique, nouvelle, sans arrière pensée.

Le show commence, les filles défilent autour de cette barre que beaucoup d’hommes aimeraient remplacer. Ce soir, c’est Fake Boobies Party… sur les 7 danseuses vues, trois semblaient être naturellement équipées. Heureusement, ce genre de danseuses exotiques existe encore.

Tu es étonné par la souplesse et la cambrure d’une des danseuses aux cheveux courts qui ne laisse personne indifférent. Lascivité, sensualité, douceur et regard pénétrant, elle assure.

On ne cesse de répéter qu’il est interdit de filmer, de prendre des photos… vous risquez de perdre des bras. Bonne ambiance !

Tu ne regrettes pas et puis tout le monde le sait: The Boner is Happiness !

(Euh… Le Boner is a penis? The Bonheur is Happiness?…)

Jewish Connections - Erreur de connection


Titre en français: Jewish Connection… of course !

Tu as quelques heures à tuer, donc tu oses t’aventurer dans une salle pour découvrir ce film. Tu aimes bien Jesse Eisenberg depuis la série Get Real, dans laquelle tu l’as découvert aux côtés de Anne Hathaway. Il a bien grandi depuis, tout comme Justin Bartha, découvert auprès de Nicolas Cage dans National Treasure. Depuis qu’il se tape Ashley Olsen… Ils n’ont que huit ans de différence, mais bon...

Bref, gossip session inutile.

Donc inspiré d’une histoire vraie, Holy Rollers est un film sur le trafic de drogue orchestré par des juifs (naïfs?) orthodoxes entre Amsterdam et New York.

Tu t’endors pendant 45 minutes, même effet que Potiche. Donc, pas intéressé et belle perte de temps. (Pourtant, écouter les acteurs parler l’Hébreu semblait sympa)

FIN

127 inserts plus tard


Tu attends ce film depuis des mois. Le duo James Franco - Danny Boyle donne envie de se déplacer.

Châtelet, 18h45, séance complète. Tout le monde se bouscule pour voir Franco.

Ce film est l’adaptation du livre Between a Rock and a Hard Place écrit par Aron Ralston himself. Il y raconte son accident : coincé dans un canyon pendant 6 jours, il s’est lui-même amputé le bras droit pour survivre.

Tu trouves les plans aériens magnifiques, le paysage ensoleillé est bien joli mais ce n’est rien à côté de ce montage délirant. L’impression de voir une pub, il ne manque qu’une voix off et tu es propulsé dans un autre monde.

Outre les inserts (de folie) et ce choix de caméra qui donne l’impression de regarder un documentaire, tu t’intéresses au split screen. 3 écrans, D. Boyle divise l’écran en trois parties (plusieurs fois dans le film) et tu te demandes pourquoi. Mais tu as ta petite idée, et tu vois juste. Du moins, tu interprètes à ta façon.

En effet, on suit le personnage joué par J. Franco à travers ce paysage qui met en confiance. Il y rencontre du monde mais c’est seul qu’il va vivre son enfer (pendant 6 jours/5 nuits). Tout comme le personnage joué par Ryan Reynolds dans Buried, tu es en tête à tête avec la “victime”. Mais les deux films sont bien différents. Avec Danny Boyle et James Franco on rigole. L’acteur a une tête sympathique, il agit comme un gosse, utilise le second degré malgré une main coincé et un pouce “bleu-gris”… Comment ne pas adhérer?

À la différence de Buried, Aron n’est pas (totalement) seul. Il rencontre du monde et surtout il pense à sa famille, ses amis, son ex (?), et il délire. Le réalisateur nous amène dans ce délire avec des images tournées avec un appareil photo (Canon?), ce qui donne une impression de réalisme, de proximité et c’est exactement ce qui peut déranger. Ne pas oublier que c’est une histoire vraie. Tu sais très bien que le moment redouté, approche, mais tu tentes de faire abstraction. Danny Boyle te rappelle que “ça” va se passer et il te prépare au choc. La musique et le son prennent possession de la salle de cinéma. Un simple coup de tonnerre résonne et tu penses entendre un os qui craque. Chaque bruit a son importance, et il crée une petite angoisse dans la salle plongée dans le noir avec le souffle coupé.

Assez rigolé, Aron est bien sympa, mais il est temps de se sortir de là. C’est à présent que tu fais appel au chiffre 3. Pourquoi?

Pour toi, l’écran divisé en trois parties annonçait la liberté. Tu t’expliques sinon on ne comprend rien. C’est au bout de la troisième tentative qu’Aron réussi à se libérer.

Et ce processus est difficilement soutenable. Il commence à peine à se casser le bras pour faciliter la coupe, que dans la salle de cinéma, les visages grimacent, les mains se serrent, les muscles se contractent… on est mal à l’aise.

Cela ne fait qu’empirer: le montage, le son, la musique ne te laissent aucune faveur. C’est criant de réalisme. Pendant qu’une partie se cache derrière des mains crispées, d’autres quittent la salle et certains font un malaise. Oui, tu assistes à des évanouissement en série et des évacuations. Une première pour toi, tu es étonné et tu comprends. Tu n’as jamais été aussi dérangé par une séquence aussi bien tournée et montée.

Il a réussi son coup le Danny. Tu rigoles, tu es mal à l’aise, dégoûté, et tu as les yeux humides. Tu passes par différentes émotions en 1h34, donc tu oses prétendre que c’est un film émouvant. (On découvre le vrai Aron avec sa copine et son enfant à la fin du film)

Poignant !

Euh… sinon, Clémence Poésy, c’est comme pour Marion Cotillard, tu ne traverses plus La Manche, ni l’Atlantique ainsi tu sauveras peut-être ta carrière. D’ailleurs tu peux tout arrêter, tu n’as même pas l’excuse d’être agréable à regarder… déjà que ton jeu laisse à désirer…

Tron Legacy - Un bien bel héritage


Tu te souviens de la VHS du film TRON posée sur le meuble TV d’une de tes ex. Elle adorait ce film mais tu n’as jamais voulu le regarder. Il semble vieux, inintéressant et la qualité de la bande est effrayante.

Une quinzaine d’années plus tard tu découvres le trailer et tente de comprendre s’il s’agit d’un remake ou d’une suite. Tu ne connais pas l’histoire, tu comprends qu’il s’agit d’un jeu d’arcade. C’est déjà ça de gagné.

Tout le monde connaît l’histoire sauf toi. Tu n’as pas honte, tu prends rendez-vous avec un buddy qui veut le voir et vous atterrissez au Max Linder.

Il n’y a pratiquement rien à dire sur ce film: tu peux voir le second volet sans avoir vu le premier. Les effets numériques (le visage de Jeff Bridges jeune n’est pas mal du tout) , décors et costumes sont très beaux. On remercie Daft Punk et on applaudit le travail effectué sur l’OST. Car tu oses le dire: la musique de ce film est très importante et rythme très bien les images.

Cette histoire: du déjà vu, rien d’original ! (en même temps, pondre un film original en 2011… ce n’est pas si simple) C’est du pur divertissement. On parle de jeux, il y a des courses, des actrices “cassables”, des ralentis, des couleurs, de la lumière, c’est joli tout plein ! Tu n’as plus 6 ans, il t’en faut un peu plus pour être impressionné au cinéma aujourd’hui. Dommage, tu iras voir un autre film demain.

Tu n’oublies pas que Disney est derrière tout ça, donc pas de vulgarité, pas de sexe, tout est très “propre” même s’il s’agit d’une fiction. Mais à quoi penses-tu en regardant ce film?

Tron = Le Roi Lion, it’s true, Believe him ! On retrouve la thématique made in Disney: Le père, le fils et le saint Penis. Il y a la perte de la figure paternelle, la peur de grandir trop vite, la colère, l’héritage et une fille (il faut toujours une fille. Le héros qui reprend le flambeau, célibataire il ne sert à rien). Sans oublier le détracteur qui est très proche du père pour mieux le détruire et régner.

En bref, le Roi Lion version humains du futur, ça passe sans problème. Original ou non, ce film est un divertissement qui fait sans aucun doute plaisir aux fans de TRON.

Toi, moi, les autres et puis le film à éviter



Il est rare d’entendre des rires aussi sincères devant un film (qui se veut) aussi sérieux.

Sérieux? Tu ne sais pas. Tu as subis le film socio-politico-musicalement inutile. Le trailer était déjà particulier il y a 1 mois, le film est aujourd’hui bien décevant. Mais tu ne t’attendais pas à un festival de bonnes chansons, de bonnes chorégraphies, de bon jeu d’acteurs. Oui, il s’agit d’une comédie musicale, une tentative de comédie musicale plutôt.

Mais qui es-tu pour critiquer ainsi, as-tu déjà proposé une oeuvre avant d’écrire de telles inepties? Ok, tu précises que tu n’as pas aimé le film, et que c’était une petite perte de temps. C’est un avis personnel et vous êtes libres d’être d’accord ou non.

De quoi parle le film: une histoire de mec qui tombe amoureux d’une fille. Deux milieux différents, ça chante, ça danse, ça se tape, ça parle mal, ça fait des études de droit, ça doit se marier, ça joue au poker, ça se fait expulser, ça pleure, ça prend l’avion, ça craint, mais ça a quel âge au fait? Bonne question. Car on est un peu perdu entre le joueur de poker, le mariage, l’accent de banlieue, les “couilles, putain, va te faire foutre, ta gueule, va te faire enculer, mec, pute”… tout pour te donner une otite.

Ce n’est pas Romeo + Juliet des temps modernes: point positif. Gab est un jeune type issu d’une famille aisée et Leïla une jeune fille du 18e arrondissement de Paris qui vit avec ses deux frères et son père. Elle ne joue pas la petite pucelle de l’arrondissement, elle embrasse le bonhomme, ne cache pas sa relation, elle doit sans doute coucher avec mais on n’en sait pas plus, tant mieux. Ce qui est à noter: Leïla et Benjamin sont crédibles ensemble et l’intimité est bien convaincante.

Le film t’emmène quelque part mais tu ne sais pas où. Les chorégraphies sont trop simples, les espaces semblent petits, les plans sont trop classiques… tu ne danses pas dans la salle de ciné, tu ne chantes pas, tu ne te sens pas entraîné… pfff, c’est nul! Tu ne demandes pas de cohérence entre les chorégraphies et l’histoire mais il n’y a aucune légitimité à tes yeux, et ça rend le film inutile.

Tu découvres Chantal Lauby, qui joue le rôle de la mère de Gab. Belle surprise, elle fait rire et reste simple. On aime.

Parlons un peu des acteurs justement.

Leïla Bekhti n’est pas mauvaise, tu lui reproches juste l’unique rangée de dents qui lui a été offerte à la naissance et qu’elle expose sans arrêt dans tous ses films. Gab est joué par l’incroyable et talentueux Benjamin Siksou. Mais oui, il est génial. Tu l’as connu sur M6… dans l’émission À la recheche du Nouveau Chanteur qui Fume, qui semble Crade et tout Gris mais qui peut plaire aux adolescentes et devenir Acteur ! Superbe émission. En clair, il est fade et ne convainc pas (avis personnel). En revanche sa fiancée (Cécile Cassel), gère bien la danse, le jeu… ah oui, c’est vrai, c’est une actrice. Il aurait été judicieux d’en mettre d’autres dans le film, juste pour voir.

Ce film est comique, dramatique, pathétique?

Audrey Estrougo (la réalisatrice) est fâchée et elle s’exprime. Elle en veut à la police, à la politique française. Mais tout semble trop gros pour être vrai, elle veut faire pleurer dans les chaumières mais elle ne récolte que des rires irrespectueux. Dommage, mais il fallait tenter. Les images d’archives montées en fin de film sont assez percutantes et sensibilisent un peu. Tout le reste n’est qu’une grosse blague cinématographique.

1h30 de plans et de séquences qui s’articulent mal, de reprises de chansons mal interprétées, de jeu d’acteurs qui laisse à désirer… ça vaut vraiment trois francs “Siksou”.

Ok, je sors. Elle était facile

Tu ne vas pas apprendre à une réalisatrice à réaliser. Elle a fait son film, et doit être fière. Tu n’adhères pas, c’est un point de vue mais tu la respectes et salues le travail effectué.

Citation inoubliable par Chantal Lauby: “Laisse pas traîner ton fils, si tu veux pas qu’il glisse.” C’est juste… royal !

Sex Friends - 2011 sera Portman


2011 sera Portman !

On ne cesse de la voir partout, (à l’affiche de Black Swan, No Strings Attached, Thor ou encore égérie parfum de Miss Dior Chérie) Natalie Portman devient une vraie femme. Enfin ! Les mecs se disent qu’ils peuvent l’imaginer nue ou coquine sans passer pour des pervers. Ouf, on est sauvé ! Mais tu notes tout de même qu’il y a un visage de femme sur un corps d’enfant: dérangeant !

C’est un film d’Ivan Reitman mais on est loin de Ghost Busters, Un flic à la Maternelle ou encore Évolution. Il s’agit de sexe, de conversations bien crues autour du “cul” et des relations sans lendemain. Tout se passe assez rapidement, les séquences sont courtes, le temps passe vite… où sommes nous?

United States baby !! En France, les filles ouvertes et libérées on les compte sur les doigts d’une main. Les autres femmes européennes sont bien plus chaudes donc le personnage joué par N. Portman, ne nous choque pas. On connaît la réputation des américaines.

Tu découvres miss Portman chérie dans le rôle d’Emma, et Ashton Kutcher dans celui d’Adam. Ce n’est pas un film qui amène à réfléchir pendant des heures, au contraire. Tu prends ton pied: c’est drôle, c’est sexuel, c’est audacieux. Ce qui fait sourire: le tournage d’une série musicale sur laquelle Adam travaille: un High School Musical-like bien assumé.

Natalie ose nous montrer un peu de ses fesses, Ashton montre presque tout et surtout son visage.

Parlons-en des visages. Le casting semble être une blague sur les physiques incompréhensibles. Tous les personnages qui gravitent autour des deux protagonistes sortent du film Freaks de Tod Browning. D’ailleurs même Ashton Kutcher a perdu son pseudo charme. Du moins, le charme que les filles lui attribuaient et qui n’a peut-être jamais existé. On découvre plutôt un nez sans forme humaine, des yeux qui coulent pour fuir le visage…

Natalie reste fraîche mais avec une tête d’oiseau. Le visage est assez carré mais le nez, les yeux ou encore la bouche sont centralisés et petits… étrange, mais belle.

Tout cela pour dire que les deux sont bien agréables à regarder à l’écran et que tout ce qui les entoure est fade et sans saveur.

Olivia Thirbly et Kevin Kline ont changé aussi, il vieillit bien, elle grandit mal. Bref, ce film est sympa, on parle de coup d’un soir, de plan cul, et on aime sans se lasser. On se sent concerné par le sujet mais à la sauce US ça donne une fin un peu cliché.

Too Bad ! Il y a des phrases à éviter, tout comme la musique extra-diégétique qui se pose sur celles-ci (Adam qui balance à Emma une phrase niaise et ridicule de mec amoureux) Quelque chose de ce genre: “Si tu t’approches encore, je ne vais jamais te lâcher…” Euh… ok!

Pour finir, tu trouves que ce film pourrait faire partie d’un diptyque avec Love and other Drugs.

Ok, ok… Cet article n’a aucun intérêt, mais c’est un simple point de vue sur ce film que tu as vu hier soir.

Unforgettable Quote: “Can I Finger You?”

Hereafter - Au-Delà



Tu déjeunes avec deux êtres “made in” Samsung Mobilers 2010, chez Chartier. Le service est rapide, efficace, ce n’est pas mauvais et tu passes un bon moment. Ils sont drôles et agréables.

Le vendredi, on Champ’ ! Tu penses passer la soirée avec Ganéche & Cie ou avec l’entourage mais il faut rester sur Paris l’après-midi. Que faire?

Allez, le dernier Clint Eastwood avec Damon, de France, Neuvic, Howard… il y a du monde et du français, ça m’intrigue.

MK2 Bibliothèque-16h35, tu dis ok. Clint Eastwood + Spielberg = film qui dure minimum 2H , donc à 19h tu es out et tu peux rejoindre le peuple.

Séquence d’ouverture magnifique: tu la trouves irréprochable, les plans sont fluides, la lumière offre une ambiance chaleureuse totalement justifiée. On se retrouve au soleil, sur la plage avec Cécile de France. Tu cliques sur “j’aime”.

Pas de surprise, on connaît le trailer, il y a un tsunami. Effets numériques réussis, tu es scotché, c’est soudain et le son t’emporte dans la vague. L’image est chiadée, du pur réalisme.

Les minutes passent, les images défilent, l’histoire évolue… tu remarques l’importance du son. Il y a très peu de musique. Les plans dans lesquels chaque petit bruit/son est amplifié, te rappellent The Sixth Sense de M. Night Shyamalan. Et c’en est presque dérangeant: le bruit des pas sur le sol, une porte qui s’ouvre, une gorgée d’alcool ou d’eau qui donne l’impression d’être dans la gorge des protagonistes… technique audacieuse, mais réussie: une volonté d’amener le spectateur dans la fiction?

Tu aimes la langue de Molière dans cette production 100% américaine, Cécile de France et Thierry Neuvic forment un couple qui ne fait pas faux. Tu aimes Paris-Londres-San Francisco à travers “les yeux” (caméra) d’Eastwood. Trois villes, trois histoires alternées qui s’évitent pour enfin se retrouver. Mais malgré tout, tu bugges sur le chiffre 2.

Tu avertis le lecteur qui ose s’aventurer sur ce blog: ce n’est que ton interprétation que tu offres. Un regard personnel sur une oeuvre récente, subjectivité totale sans généralité.

Deux, deux… 2 —> Cécile de France est emportée par le Tsunami puis sauvée par deux mecs. L’histoire à Londres, concerne des jumeaux. A San Francisco, duo Matt Damon - Jay Mohr, Matt Damon - Bryce Dallas Howard. L’apparition de Stéphane Freiss qui a déjà joué avec Thierry Neuvic (dans un téléfilm bizarre). Ok, le dernier exemple est pourri, mais j’aime l’idée.

Hereafter: l’association de deux mots distincts qui en forment un troisième.

L’esthétique de ce film se rapproche énormément de celle de Mystic River, il y a ce jeu d’ombre et de lumière qui fait écho à la thématique: le monde des vivants, le monde des morts. Dans l’ombre, les corps et les décors sont plongés dans le noir quasi-total tandis que la lumière est amenée à cramer l’image. D’ailleurs parlons de lumière: il y a des sources inconnues, non visibles, non justifiées… tu te souviens de ce passage dans la chambre des jumeaux: leur table de nuit sont éclairées d’une manière étrange alors qu’il n’y a qu’une simple lampe de chevet (sur chaque table) orientée vers le plafond.

Le personnage joué par M. Damon est souvent dans l’ombre. N’oublions pas que ce don (Quel don? Lis le synopsis!) est une malédiction et il veut s’en sortir. Il reste malgré tout en partie coincé et se sent obligé d’aider. Il est entre l’ombre et la lumière, à la fois libre et prisonnier.

Tout ça pour dire que ton problème avec le “2”, tu le justifies ainsi. (Même si on ne distingue qu’un seul sein dans tout le film, celui de CdF)

Tu n’oublies pas de t’endormir après 1h de film, Morphée prend la confiance et t’attrape. Tu te réveilles, tu as manqué vingt minutes (voire plus) mais tu ne t’en rends pas trop compte parce que le film est un peu “boring”. La puissance du début s’essouffle.

Tu retiens que Bryce Dallas Howard est très jolie, Cécile de France est très bien foutue. Jay Mohr et Matt Damon sont en plein concours: l’acteur le plus gros d’Hollywood. Tu détestes la musique “made in” Clint Eastwood himself, qui te semble inappropriée. Pourquoi ne pas se limiter à la réalisation et à la production?

Encore une fois, Clint a voulu sensibiliser le public et l’émouvoir (Il veut un oscar, encore?). Le sujet est très audacieux, car il faut croire ou être un minimum ouvert d’esprit pour suivre cette histoire de médium qui parle avec les morts.
Sans oublier que c’est triste, tu peux avoir la larme, tu as le droit.

De plus, les plans en mode métaphore de l’âme qui s’élève dans les cieux, on connaît. Sans parler de ces thèmes à base de violon, piano et guitare sèche… trop faciles, pas terribles.

Bref, “clap-clap” pour les effets visuels de Michael Owens et bon début de film… la fin: cliché !

Somewhere... sommeil


Peu importe, tu n’es pas fan de Sofia Coppola. Tu restes un peu insensible à son univers mais tu te dis que Somewhere peut être intéressant. Tu es flexible et tu ne juges qu’après avoir vu.

Bon, ok… il n’y avait rien d’autre en salles et tu voulais te faire un ciné. Tant pis !

Il dure combien de temps le film déjà? 1h38? Ok, donc 3h16. On sait très bien que ça ne va pas bouger, que ça va être lent, lent et peut-être lent. Lost In Translation, c’était plutôt Lost In Duration.

D’emblée, le premier plan t’annonce qu’il s’agit d’une boucle, ou qu’on va tourner en rond… ou que Sofia va te faire tourner la tête. Bref, cette voiture qui roule et qui ne change pas de parcours épuise déjà, mais elle est légitime.

Tu es assez impressionné par le jeu de Stephen Dorff, qui pour une fois, ne semble pas vulgaire mais plutôt simple et perdu. Il est touchant dans ce rôle de père “totally fucked up”. On peut le comparer à Hank Moody, mais il est plus soft et respectueux.

Les plans sont longs, l’ambiance est calme, sereine, peut-être un peu trop mais pas si dérangeante. Tout devient très intimiste et réaliste. Elle Fanning est inutile, on ne peut pas juger son jeu d’actrice, on ne l’entend pas, on ne la voit pas… c’est le film de Stephen pas celui de la soeur de Dakota.

Tu te souviens du petit regard d’enfant de Stephen lorsqu’il admire le “Pool Dancing” dans sa chambre. Un champ contre champ interminable et inutile mais annonciateur (donc pas si inutile que ça, gros malin), tu sais déjà que tout le film sera ainsi. Tu dois subir l’évolution de tout ce qui compose le plan, super… niveau divertissement tu as connu mieux.

Somewhere, Somewhere… Sommeil plutôt! Mais malgré tout, tu ne le détestes pas ce film, car tu redécouvres Stephen Dorff dans un rôle différent et intéressant qui lui va bien. Et puis, les plans ne sont pas dégueulasses… d’ailleurs, petite séance de calculs:

Le film dure 1h40, il y a… 10 plans à peu près, 10 minutes par plan… un total de 100 minutes… ok, le compte est bon !

Le Cookie de la ruine


Trop cher pour être vrai!
La non rentabilité d’un tout petit cookie tout plat à 2,10€… Super, mais il est bon

Qualité & Co

7 Rue Marché St Honoré
75001 Paris
01 44 50 00 04

37, rue de Berri
75008 Paris
01 40 74 00 74

Black Swan - Vilain Petit Canard


Tu découvres le trailer en septembre 2010. Tu ne comprends pas trop l’histoire, tu n’es pas spécialement attiré par le film.

Janvier 2011, tu te forces un peu. Les critiques de Vince ou de Benjamin sont assez positives, ça ne peut pas être mauvais.

D’emblée, tu reconnais la musique de Clint Mansell. Pas de surprise: M. Night Shyamalan a son James Newton Howard, Tim Burton a son Danny Elfman, il est évident pour Aronofsky d’avoir son Mansell.

Tu retiens que Natalie Portman danse bien, joue bien et reste belle. Le film débute lentement, l’esthétique est un peu dérangeante. Certains plans, donnent l’impression de regarder un reportage sur “le ballet”. Why not - pourquoi pas !

Vincent Cassel et son nez ne sont pas mauvais. On pourrait croire qu’il est la figure paternelle de Nina, mais pas du tout. Il a sans doute envie de la remplir. Pas étonnant, elle est fragile, douce, discrète et touchante.

Natalie Portman nous manipule, son jeu est juste et on y croit.

Ce film plaît aux mecs, pourquoi? Voir Natalie se toucher + jouir + les plans sur underwear + à moitié nue = Valeur Sûre. Est-ce justifié ? Oui sans doute et ça tient la route donc, who cares ?

L’ambiance est particulière, outre la lenteur et le côté dérangeant/pesant, tu es le voyeur qui suit l’évolution de Nina. Le film semble être monté ainsi: il évolue progressivement tout comme cette jeune fille qui se transforme peu à peu en ce Black Swan.

On aime le “Girl on Girl”: bien filmé, bien joué, pas trop dans l’excès mais qui peut faire son petit effet dans le caleçon.

Tu te dis que si on retire Portman, et les plans “hot” il ne reste plus grand chose… la uselessité totale d’un film sur une fille qui aime tourner sur elle-même. Parfait ! Un film pour filles.

Ce qui fait sourire: Mila Kunis qui fait un “cunni”, c’est drôle non?

Ok- Fin

Samsung Galaxy Tab - Sur place ou à emporter




Dernière vidéo de la saga Samsung Mob!lers.
Cette vidéo est une conclusion aux posts, commentaires et autres avis proposés sur la page Facebook Mob!lers France

Devenez Fans et devenez à votre tour Samsung Mob!lers: profitez des avantages et exclusivités qu’offre Samsung et son monde numérique !

It's Always Sunny in Philadelphia


Tu connais It’s Always Sunny in Philadelphia depuis 2005, tu n’as jamais regardé.

2006, tu oublies l’existence de cette série, 2007 … bref. En 2010, mois de décembre: tu te dis “pourquoi pas?”. Tu regardes le pilot et tu adhères, tu adores, tu es fan.

Tu découvres les 5 personnages atypiques, attachants, lourds, irrespectueux, insensés…mais drôles.

Dennis est prétentieux, il pense être le plus beau, le plus intéressant. Mais il est égoïste et avare.

Sa soeur jumelle, Deandra est victime de la supériorité numérique masculine. On a presque de la peine pour elle et on lui souhaite de s’en sortir. Mais dès qu’on a envie d’être de son côté, elle se révèle et est comme tous les autres personnages une vraie conne égoiste.

Charlie, reste ton personnage préféré. Il semble être le plus jeune, naïf, analphabète, drôle et touchant. Il reste tout de même, le petit truc tout nerveux et très con.

Mac est comme Dennis, prétentieux et égoïste. Dans son imagination la plus folle, il est un sportif de haut niveau.

DeVito intègre le casting à partir de la seconde saison et campe le rôle du (soi-disant) père des jumeaux: Frank Reynolds. Il représente un peu l’autorité et est (parfois) très réfléchi.

Cette série, totalement immorale, raconte l’histoire de 4 meilleurs amis, propriétaires d’un pub : le “Paddy’s” à Philly. Ils s’aiment mais seraient prêts à s’entretuer pour des débilités. Ils ne se soutiennent pas, ne s’aident pas, s’insultent constamment et on adore.

Ils tentent des expériences, se lancent des défis en créant de nouveaux projets qui n’aboutissent jamais. Ils réussissent à s’en sortir à chaque fois et cela, même sans l’aide de Frank.

Tu découvres les “opening credits” et te dis que c’est l’histoire de trois potes acteurs qui écrivent un pilot de série. Ils le proposent à la Fox, ils signent et deviennent créateurs, acteurs, réalisateurs et producteurs de It’s Always Sunny in Philadelphia

Tu conseilles cette série à tout le monde, sauf aux petits jeunes !

Un Samsung Galaxy Tab - Pourquoi? Pour Qui? Comment? Où?…



Un Samsung Galaxy Tab - Pourquoi? Pour Qui? Comment? Où?…

mercredi 30 mars 2011

Sex & other Sex


Tu t’installes dans une des salles du cinéma UGC George V.

Love and Other Drugs à découvrir en avant-première ce soir. Tu retrouves Anne et Jake, inchangés depuis Brokeback Mountain. Le jeu est juste, on y croit du début à la fin mais ça reste un film un peu long… pour rien.

Du cul: les (jolis) seins et les (jolies) fesses d’Anne Hathaway, les fesses de Jake Gyllenhaal … cette comédie dramatique et romantique ne laisse pas indifférent. Outre le culte autour de Jake G. (on ressent bien que le petit “Donnie Darko” a grandi. Il est le beau gosse de ce film, le mec que tout le monde veut se faire, le mec qui tient l’intrigue, le mec qui effacerait presque Anne Hathaway…), ce film pose une question: Comment vivre avec la maladie? Un poids pour sa famille, son/sa conjoint(e), un poids au quotidien…

On ne va pas non plus verser de larmes ou plaindre les personnages. Tu es dans la salle pour passer un bon moment, même si ce moment dure un peu trop longtemps.

Tu as l’impression que ce film ressemble un tout petit peu à un long épisode de “Once and Again”.

Tu retiens que Pfizer est à l’origine du Viagra et qu’Ed Zwick s’est un peu perdu sur les raccords… festival des faux raccords, que se passe-t-il ?!

En même temps tu invites ceux qui critiquent et dénoncent, à faire un long métrage irréprochable.

Totale "Dérangeance"


Tu es au bureau, tu écoutes de la musique avec ta collègue. Vous n’êtes que deux et l’ambiance est assez bonne. Tu envoies tes demandes de devis, tes commandes… tu prépares le mois de janvier qui arrive et qui devient stressant.

Entre quelques échanges sur facebook et les pages de magazines qui tournent, tu découvres un clip: Klaxons.

Dans le genre dérangeant et useless, tu as été perturbé par ce genre d’images dans les années 90 avec un film que tu détestes: Naked Lunch (1991) de David Cronenberg.

What the F@#$

Soucieux de son apparence ?


Tu prends les transports en commun, tu n’es pas soucieux de ton image/apparence… Tu peux être ridicule parce que tu as un “bidule” sur le crâne et personne ne te le dira. Tu vas devoir passer ta journée comme ça mais au moins tu divertis le peuple… Malgré toi.

Samsung Galaxy Tab - La Petite Frustration

Samsung Galaxy Tab – La Petite Frustration

Welcome to the Samsung Mobile World.
Disons que je côtoie ce petit monde magique depuis plus d’une décennie. Alors lorsqu’on propose une telle opération (Samsung Mobilers), je participe et envoie ma candidature en catastrophe pour être dans les premiers sélectionnés.
Mon profil intéresse l’équipe, fierté totale et voilà… 4 mois plus tard, j’ai le Samsung Galaxy Tab, objet de convoitise.
Design épuré Black & White, deux touches physiques (Power On/Off - Volume Haut/Bas), un écran TFT de 7“ (16 millions de couleurs) et quatre touches tactiles.
Capteur frontal (1,3 mpx) pour les autoportraits et la visio… à première vue, il est mignon et simple.
La prise en main est très agréable et il tient dans la poche. OK, on a compris, tout le monde le dit : il tient dans une poche intérieure de veste.
Parlons peu, mais parlons bien. Une semaine d’utilisation, j’ai du mal à m’en séparer, je jongle entre la tablette et le Galaxy S.
La composition des messages est plus simple. Avec le clavier Samsung classique ou avec Swype, c’est le paradis de la composition textuelle.
Le processeur cadencé à 1GHz rend la navigation optimale et les sessions de jeu sont bien sympathiques.
Asphalt 5 ou NFS Shift testés sur l’appareil, je redécouvre l’envie de jouer.
Les pages internet se chargent vite, le multipoint fonctionne et est utile à tout moment.
On ne manque pas d’applications sur l’Android Market etc.
On pourrait dire que c’est comme un Galaxy S mis à niveau (Froyo-Android 2.2), mais il y a des différences :
Le réveil, le répertoire, le calendrier (qui devient un agenda professionnel) ou encore l’affichage des boites mail… mais on en reparlera plus tard.
On aime la synchronisation avec les comptes Google, Facebook, Twitter.
On aime la facilité : mettre des photos et des vidéos en ligne (Facebook, Tumblr, Picasa, Youtube…)
Ne pas tarir d’éloges, est possible.
Mais il faut, tout de même être un minimum objectif. L’appareil mobile parfait n’existe pas.

 Quelques reproches :

* E-mail : Il est possible de sélectionner les e-mails à supprimer. Mais, déplacés dans la corbeille, comment faire pour tout sélectionner en une seule impulsion sur l’écran tactile ?
C’est impossible, il faut supprimer les e-mails un à un. Drôle d’idée ! Sur le Galaxy S, il était possible de tout supprimer d’un coup.
Le Galaxy S n’est pas le Galaxy Tab, arrêtons la comparaison.

* Grosse Surprise : Dans « Galerie », on se retrouve à naviguer dans les photos et ça glisse tout seul. En ouvrant le menu, on peut sélectionner : « Rogner », « Rotation Gauche-Droite », « Définir comme fond d’écran » et la grande nouveauté : « IMPRIMER ». Cool !
Mais calmons-nous. J’ai beau essayer d’imprimer via le wi-fi avec mon printer… rien. Et je percute : « Peut-être, une imprimante Samsung serait compatible? » Zut !
PS : Il est aussi possible d’imprimer vos pages internet ou l’écran, ainsi que vos e-mails !!

Pour clore mon petit sujet, je me pose une question : Pourquoi un capteur de 3,2mpx et des vidéos en 480p ? (C’est un peu superficiel, certes.)

Puis, je me dis, un écran Super Amoled de 7 à 10“, un appareil photo de 8mpx et de l’enregistrement vidéo en Full HD 1080i… Autant proposer Le Samsung Galaxy Tab à 1500 euros :-p
On va éviter, merci !

Biz@l’œil

Your Life is On TV


JDTV présente... "Your Life is On TV" par Marty971

Découvrez son premier moyen métrage:

“Your Life is On TV”

avec Florian Frin et Fabienne Débarre

Skyline - Perte de temps, merci




C’est l’histoire de deux frères qui se réveillent un matin, avec un rêve de gosse: faire la plus grosse blague de 2010. Pour cela, ils ont utilisé quelques millions de dollars tout frais. Ils sont très convaincants et embarquent plusieurs personnes pour les aider. Les mois passent et la blague se concrétise, elle traverse l’Atlantique. Et même en France, les deux frères trouvent des personnes qui ont confiance en cette blague. “On doit la raconter à tout le monde, c’est tellement drôle” M6 aussi veut que la blague circule en France. Quelques naïfs, se deplacent pour découvrir la blague. Comment ne pas être déçu du voyage ? !

“Skyline” worst movie ever!

Notes:
*Eric Balfour, c’est quand tu veux pour arrêter ta carrière
*The Strause Brothers gèrent très bien les SFX

Le Gala Samsung Mobilers 11-12-10


Le Gala Samsung Mobilers - Yachts de Paris... par Marty971

Il existe des agences, des entreprises qui savent satisfaire leurs clients.

Pas de secret, il faut les chouchouter et leur donner du rêve.

Chose promise, chose due. Quelques images pour appuyer les propos.

Se souvenir de ce Gala et de ce triple anniversaire !

Samsung x Le Public Système

Chionophobia


L'auteur n'aime pas la neige

Comme des Garçons SAS - 16 place Vendôme, 75001 Paris

Samsung Galaxy Tab - Découverte



Samsung Galaxy Tab - Découverte

Koba - Pire expérience

C’est très simple, il va te déconseiller ce restaurant: KOBA, 7 rue de la Michodière dans le 2e arrondissement.
Tu entres dans ce lieu, tu sens que l’hygiène n’est pas la bienvenue.
Le gérant te met la pression pour t’asseoir et commander. Tu ne sais plus trop où tu es mais tu sais que ce sera inoubliable.
Tu commandes des SAKE MAKI, 11 euros les 12. Les plats sont chers, ça commence bien.
Le plat arrive, la présentation est apocalyptique, la couleur du saumon n’existe pas dans le monde réel mais tu en manges un. (Le seul et l’unique)
Le goût est indéfinissable, chaque bouchée est une descente aux enfers. Tu tentes de ne rien dire, de cacher ton dégoût par respect envers tes amis.
Tu souhaites changer de plat mais tu paniques dès que le propriétaire ouvre la bouche. Tu te sens agressé et fais bonne figure.
Tu commandes des brochettes de poulet (10 euros) et constates que cette commande n’est qu’une grosse blague. Une évolution vers le mauvais.
La photo ci-dessus est explicite, le plat est arrivé ainsi.
Tu retiens que tu pensais perdre la vie ce soir-là mais tu as passé un très bon moment tout de même.