mercredi 27 juillet 2011

Super 8

Lorsque le petit E.T est totalement Lost dans le Jurassic Park de Cloverfield...
What?

"Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer."


Tu ne vas pas critiquer cette passion pour les aliens que Steven Spielberg partage depuis des années.
Cette fois, il s'est trouvé un pote. Le papa de Felicity, de Lost, de Fringe, d'Armageddon, Alias, Mission Impossible III...
La liste peut être longue, J.J. Abrams est producteur, réalisateur ou scénariste de ces projets et on reconnaît bien son style.
Inévitablement, il faut se précipiter et découvrir Super 8.
L'histoire semble sympathique, les credits donnent envie et le teaser... tease bien !
Maintenant que tu es dans la salle, tu y trouves quelques points communs aux Goonies, à Jurassic Park, E.T et à Cloverfield. Et c'est très plaisant.

Tout est assez bien monté et articulé. Le son est exceptionnel (voir le film dans une salle bien équipée surtout), les enfants gèrent très bien leur rôle et Kyle Chandler est très loin de la série Early Edition... le rôle du père un peu maladroit lui va très bien.

Comment qualifier ce film? C'est drôle, dramatique et assez angoissant.
Tu le déconseilles aux enfants tout de même car l'action n'est pas spécialement douce et la grosse bête n'est pas spécialement sexy. Ce n'est pas un film familial.
Tout le monde sait qu'il s'agit d'un accident de train et d'un gros machin chose qui s'y échappe. Le déraillement est très long et assez détaillé, ça explose de partout, c'est très bien fait, tu aimes.

Tu aurais souhaité ne pas la voir, cette bête. Tu aurais préféré ne pas voir un aliens aussi énorme... peut-être aurais-tu souhaité un film moins fantastique et plus réaliste?
Tu n'es pas là pour faire un choix, ils ont décidé de faire leur film, tu l'as vu, c'est ton problème. Tu n'as rien à changer, il est très bien, c'est une pure fiction.
On y rigole beaucoup, on peut verser la larme et on peut sursauter. C'est selon la sensibilité.

Tu affirmes avoir vu un plan très touchant dans la fin de ce film, un médaillon qui s'envole, une main qui l'attrape... la musique, le jeu du jeune acteur et le mouvement... wow! Merci, tu es ému.

Clin d'oeil? Une référence à Romero et une enseigne "James Locke"... tu as vu ce que tu voulais voir, mais il est possible que ce soit un clin d'oeil à Lost (John Locke et James Ford - James Locke est aussi un acteur qui a joué dans un épisode)

Allez,à voir sans crainte même si la première heure est un petit peu plus sympa que la fin.

vendredi 22 juillet 2011

Honey - Oh Niais !

L O L

"Après quelques démêlés avec la justice, Maria, 17 ans, reprend le chemin du Bronx, condamnée à s’inventer une vie au sein de la dure réalité du quartier dans lequel elle a grandi.
Elle trouve refuge à l’endroit où elle a découvert, enfant, sa passion pour la danse, sous l’égide de l’exceptionnelle danseuse et chorégraphe Honey Daniels, dont l’originalité et l’exubérance communicatives lui ont, pour la première fois de sa vie, ouvert une perspective prometteuse. Maria est recueillie par Connie, la mère d’Honey et jongle entre deux petits boulots pour arriver à joindre les deux bouts, jusqu’à ce qu’au cours d’une rare soirée de détente dans une boîte du quartier, elle retrouve sur la piste de danse, une joie et une énergie qu’elle croyait avoir perdues."


Presque 10 ans après le premier volet, le réalisateur Bille Woodruff ose proposer une suite à HONEY.
Tu te dis, qu'il est peut-être préférable qu'il reste à la réalisation de clips.
Ce qui te choque premièrement dans cette suite, l'absence de Jessica Alba. Une petite apparition aurait été plaisante, même en fin de film. Film éponyme tout de même!
Ce qui est décevant et que tu n'aimes pas: le style du film. Tout est trop exagéré, le jeu n'est pas juste, on ne croit pas en l'existence de ce type de personnes.
Le film joue sur trois tableaux: Clip-Comédie musicale-Fiction sur la danse.
Tu te retrouves enfermé dans une pièce avec des "Drama Queens" sur un écran, c'est assez pitoyable et très niais. Crédibilité zéro. (C'est peut-être une fiction, mais il ne faut pas prendre les spectateurs pour des couillons)

Les chorégraphies ne semblent pas du tout élaborées, tout reste trop minimaliste. Les mouvements se ressemblent de tableaux en tableaux. Quelques surprises assez agréables mais dans l'ensemble, tu trouves cela mauvais.

Ce film peut plaire, les filles sont belles, les mecs ont de bonnes têtes mais excepté le physique... où est le jeu, l'histoire, l'art de la danse?
Le système de "Battle" est de plus en plus agaçant, ça en devient ridicule. Les acteurs campent des personnages en adéquation avec la suprême caricature.
Ils adoptent un tic de langage qui décrédibilise quelques communautés, ils pincent leur bouche sur le côté (session powerful DuckFace activée) , s'essayent au mouvement de l'index qui va si bien aux filles black... ce film est une blague de mauvais goût.
Euh... Mario Lopez, c'est quoi le problème? Tu peux toujours retrouver ton rôle de Slater et rejoindre Mark-Paul Gosselaar si tu t'ennuies.

The Soundtrack passe assez bien, mais The Score qui veut tout rendre dramatique ou romantique, te donne une raison de cracher sur ce film-perte de temps.
Lorsque les deux personnages principaux s'embrassent, dans la salle ça rigole et applaudit. Pur foutage de bouche, 100% ludicrous.

Sans oublier que tu te demandes pourquoi il est utile de mettre le bonhomme photoshopé du corps, torse-naked: aucune légitimité. Ou bien c'est une manière subtile d'expliquer que les deux personnages principaux, vont se prendre les parties génitales dans la salle de répétition, avec leurs amis juste à côté. Bien évidemment, quelque chose de normal. De plus, il y a deux danseurs qui font partie du "crew" pendant le concours mais qu'on ne voit jamais pendant les répétitions. Comment ça se passe? Ils répètent de leur côté à deux et ensuite c'est l'harmonie totale à 9 pendant le "Dance Battle"? Depuis le début on te présente 4 filles et 3 garçons dans leur salle de danse et d'un coup, out of nowhere il y a deux bidules en plus.

Sinon, tout est assez classique: le couple se forme, ils se disputent, se remettent ensemble. Totale intensité dramatique, lorsqu'un membre du "HD crew" (nom du groupe) intègre le groupe adverse à quelques jours du concours. Comment ça va se finir? Va-t-elle réintégrer le "HD Crew", vont-ils gagner le concours... trop de questions, trop de suspense !!! OMFG, ce film fait de la peine et dans la salle, tous unanimes. Les réactions à des passages du film, sont communes à tous les spectateurs venus perdre leur temps à l'UGC Orient Express hier soir.

Cela dit, il fallait le faire. Il y a un budget, une équipe et ils se sont fait plaisir. Clap, Clap, Clap!
Tu ne dis pas que les acteurs dansent mal, car c'est faux. Leur niveau semble bon, mais pas du tout exploité. Les plans ne mettent pas en valeur les chorégraphies. L'impression d'avoir subi la suite de Toi, moi et les autres avec Siksou... en y repensant, c'était très mauvais aussi. Mais au moins, c'était clair: il s'agit d'une comédie musicale.
Il faut éviter les comparaisons, mais dans le genre film pas top, pas aimé: les chorégraphies de STEP 1 & 2 ou encore You got Served étaient impressionnantes et entraînantes.

Honey 2, mon dieu.

mardi 19 juillet 2011

I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix

Pauvre type !


"En 2008, l'acteur Joaquin Phoenix annonce qu'il prend sa retraite du métier et tente sa chance comme chanteur hip-hop. Durant un an, son beau-frère Casey Affleck, armé de sa caméra, documentera au jour le jour sa dépression, son dégoût de la célébrité et ses nombreux revers. Parallèlement, l'ex-acteur à l'apparence négligée entame la tournée de promotion du film "Two Lovers" de James Gray, durant laquelle il crache son fiel contre le show-business et tient des propos incohérents devant les caméras de télévision. Entre les sauteries avec ses amis et ses prestations de rappeur, Joaquin Phoenix, devenu la risée de tout Hollywood, crie son désespoir."

Ok, ce film t'intéresse depuis des mois, tu le vois enfin, tu es content. Une seule salle (en Ile de France) le projette: UGC ciné cité les Halles.
Mais tu te demandais s'il s'agissait d'une fiction ou bien d'un pur documentaire. Tu te souviens des vidéos où Ben Stiller porte une barbe aux Oscars, imitant Joaquin Phoenix... images utilisées dans le film d'Affleck. C'est donc vrai. Le petit est perdu, il veut faire de la musique, et souhaite arrêter sa carrière d'acteur.

Son beau-frère réalise le documentaire. Le petit frère de Ben Affleck, le Casey qui fait petit garçon timide à tête de con.
On suit la descente aux enfers de notre cher Joaquin. Barbe dégueulasse, drogue, alcool, surpoids... il évolue étrangement et souhaite faire du hip-hop. Pardon?
Oui, et il veut se faire produire par P.Diddy. Lorsqu'un clochard veut faire du rap.
Tout semble crédible, on croise ses amis du milieu (Stiller, Willis, Penn...), de vraies images de plateaux, de vraies animateurs, de vraies émissions.

Le début est un peu brouillon. Trop de plans à la seconde, le montage d'Affleck te donne mal au crâne, mais tout reste intéressant.
L'année 2008 semble être la pire de son existence (après 1993 - mort de son grand frère River Phoenix) mais il est drôle, pas attachant du tout, ridicule à souhait. Il divertit sans le savoir/vouloir, c'est ce qu'on essaye de nous faire croire plutôt.

Parce que comme dans tout bon faux documentaire, les techniciens offrent un découpage impossible à créer s'il n'y a qu'une seule caméra.
Casey Affleck a écrit, réalisé, produit, monté... et surtout il filme avec une seule caméra normalement. Mais il y a des procédés tel que le champ-contrechamp qui trahit. Arrêtez donc de nous prendre pour des billes. Merci

Incompréhension totale: du nu gratuit, injustifié. Deux mecs à poil, dick à l'air, aucune légitimité. L'impression d'être sur le blog de Martin Médus (Secret Story 3)

Tout ça pour dire, que l'audience rigole, s'amuse, quitte la salle... mais tu trouves malgré tout que c'est un bon film. Les acteurs jouent assez bien, et l'idée est bonne.
Tu restes tout de même sceptique. Est-ce un réel documentaire?
Disons qu'ils ont bien géré, un pur foutage de bouche orchestré pendant des années, pour créer des images d'archives, un buzz et manipuler tout hollywood. Bravo !

D'ailleurs en 2013, un film avec Joaquin Phoenix sera en salles.


X

lundi 18 juillet 2011

Case Départ

Blocage, réticence totale depuis quelques mois. Voir ou ne pas voir ce film, telle est la question. L'histoire ne te dérange pas, mais tu n'as jamais été fan de l'humour d'Eboué/Ngijol.



"Demi-frères, Joël et Régis n’ont en commun que leur père qu’ils connaissent à peine.
Joël est au chômage et pas vraiment dégourdi. La France, « pays raciste » selon lui, est la cause de tous ses échecs et être noir est l’excuse permanente qu’il a trouvée pour ne pas chercher du travail ou encore payer son ticket de bus.
Régis est de son côté totalement intégré. Tant et si bien, qu’il renie totalement sa moitié noire et ne supporte pas qu’on fasse référence à ses origines. Délinquance et immigration vont de pair si l’on en croit ses paroles.
Réclamés au chevet de leur père mourant aux Antilles, ils reçoivent pour tout héritage l’acte d’affranchissement qui a rendu la liberté à leurs ancêtres esclaves, document qui se transmet de génération en génération.
Faisant peu de cas de la richesse symbolique de ce document, ils le déchirent.
Décidée à les punir pour le geste qu’ils viennent de faire, une mystérieuse vieille tante qui les observait depuis leur arrivée aux Antilles décide de leur faire remonter le temps, en pleine période esclavagiste ! Parachutés en 1780, ils seront vendus au marché comme esclaves. Les deux frères vont alors devoir s’unir, non seulement pour s’évader de la plantation mais aussi pour trouver le moyen de rentrer chez eux, au XXIe siècle."

Pour faire court, tu aimes les décors, les costumes et le maquillage. Tout est assez bien géré, le film semble sympathique.
Beaucoup de clichés: sur les juifs, les asiatiques, les blancs, les noirs... ça ne s'arrête pas et ça fait rire une partie de la salle: "...avec ta grosse bite", phrase répétée au moins 10 fois par le personnage joué par David Salles.
C'est assez audacieux de sortir un tel film. Que veulent-ils communiquer en proposant une telle production? Tu ne sais pas sur quel pied danser. D'ailleurs tu refuses de danser.

Tout commence avec un noir qui sort de prison (Ngijol), violent, vulgaire, sans travail... Image négative de la banlieue, on a compris. Il se met dans la position de la victime pour justifier ses torts: "C'est parce que je suis noir, c'est ça?"... chose qu'on entend assez souvent, qui est ridicule et qui fait honte.
Point positif, un personnage africain dit justement que c'est stupide de penser ça. Très bien, éduquons un petit peu les crétins de la société.

De l'autre côté, nous avons un métis très/trop bien intégré (Eboué), qui travaille, qui a une vraie vie de famille mais qui oublie qu'il est antillais. Tu te dis: voilà un personnage intéressant, qui a bien évolué malgré son déni.
Bref, la fameuse tante qui les envoie dans le passé... une sorcière? Belle image pour la culture antillaise.

Les images sont belles, parfois dures. Tu n'as pas connu l'esclavage, tu ne sais pas comment c'était, seules les images peuvent te donner une idée. Même dans une oeuvre comique, ça touche.
Cela dit, tu trouves que c'est maladroit de réaliser un tel film en 2011, utiliser le passé pour communiquer une rancoeur ou peut-être pour manipuler les esprits? Le message serait: "Regardez, c'était comme ça au XVIIIe siècle, voilà ce qu'on a subi." Comment lire ce film?!
Sachant qu'une vidéo sur l'exclusion d'un collectif contre le racisme, pendant la commémoration de l'abolition de l'esclavage le 10 mai, a créé une polémique.

C'est bien écrit, ce n'est pas très drôle, parfois un peu trop critique sur les français.
Tu te demandes si ce film aurait pu se faire sans Eboué/Ngijol, mais qu'avec Lionel Steketee. Les blagues racistes et le ton comique auraient le même impact?

Tu attends le prochain film comique réalisé par un jeune juif, sur La Shoah.

Tu ne dis pas que seul Spielberg a le droit de produire des films sur l'histoire: (La Liste de Schindler ou Amistad) mais au moins le ton est assez clair et non ambigu.

Du créole, de belles images, un bon fond... car tu n'oublies pas qu'au final ce film dit: Respecte tes ancêtres, n'oublie pas ce qu'ils ont vécu, ne crache pas sur l'histoire, ne crache pas sur ta famille et tes origines/racines. (Thème du générique de fin: Ils se sont battus pour la liberté)

Petite question, le petit Victor qui est contre l'esclavage... un clin d'oeil à Victor Schoelcher?

Ce film n'est pas mauvais, il est audacieux et peut être dangereux pour un public qui utilise le passé pour justifier des actes débiles, non légitimes dans notre société actuelle.

A voir, avec une lecture légère!

jeudi 14 juillet 2011

Stop-Motion Tutting / Samsung

Petite vidéo créée le 30 juin à l'occasion du lancement du magazine Samsung Mobilers.
On y retrouve les anciens et nouveaux mobilers, l'équipe de Samsung, et les différents collaborateurs.

Le résultat est assez sympathique

vendredi 8 juillet 2011

"I'm in Korea Bitch !" - Séoul, don't contain yourself !

Il te dit:

"Samedi 2 juillet 2011, je suis prêt et excité à l'idée de quitter Paris pour Séoul.
Un rêve de gosse, découvrir un petit peu l'Asie et surtout Samsung Town !! Je vais faire court et vous épargner les détails. Tout le monde sait qu'il est préférable de captiver le lecteur avec un article simple.



11h30 de vol, easy-facile avec une dizaine de films, un petit dodo et hop l'arrivée à l'aéroport de Séoul-Incheon se fait tout doucement. D'ailleurs, on apprend que cet aéroport est sur une île. Il nous faut donc 1h15 de trajet en voiture avant de nous reposer à l'hôtel.
Nous étions trois.
France, Robert et moi-même avons quitté l'hexagone grâce à Samsung pour un petit séjour exotique et inoubliable.

Ah non! C'est la mousson, donc il pleut un peu ce premier jour (dimanche 3 juillet - 14h30), un épais brouillard me perturbe et il fait chaud-humide. Ce n'est pas grave, "I'm in Korea Bitch" !! (Air connu: "I'm in Miami Bitch")
On se pose à l'Hotel Novotel Seoul Ambassador Gangnam, le personnel est agréable, (tout comme Henry, notre guide-chauffeur francophone) je sens qu'on va passer de beaux jours.
Les chambres sont plaisantes, le décor est assez étonnant: une cascade juste devant nous. Si si, c'est une vraie chute d'eau.



Notre premier dîner se fait dans un restaurant sous-terrain, car à Séoul il y a une vie sous terre. Le repas est bon et épicé, on like!
Le jour de notre arrivée était un peu brouillon. Disons que le lundi 4 juillet, nous sommes vraiment en Corée.
Nous passons un petit moment dans un musée et nous visitons le palais Gyeongbokgung. Il y a beaucoup à découvrir et je ne le cache pas, ça me touche.



Cette petite photo de fleur a été prise avec mon Galaxy S II en mode "Beauté", le rendu est bien sympathique. J'ai été surpris, je ne m'attendais pas à cette profondeur de champ.



Rendez-vous au Samsung D'Light, un showroom et une boutique qui me rendent puéril tellement je suis fan. On y découvre les nouvelles et prochaines technologies et surtout on rencontre les "Anycall Dreamers": les Samsung Mobilers coréens. Belle rencontre, ils ont justifié un ressenti: les coréens sont beaux, gentils, agréables et... humains en fait. C'est bien vrai.
En revanche, la bise, ils ne comprennent pas trop ce que c'est :-) Si vous avez le malheur d'approcher votre joue pour un kiss amical, ils reculent je crois bien. Dure expérience que je n'ai pas osé, mais que d'autres ont testé. Je ne cite aucun nom, cette personne doit garder l'anonymat.



D'ailleurs toi, l'européen qui penses que les asiatiques ont quelques problèmes avec l'anglais... tu te trompes, ceux que nous avons croisés contrôlent la langue et bien mieux que nous. Shame on us, it's time to cry !
Bref, invitation à dîner avec Cao (Samsung Electronics Sales & Marketing Team) et quelques membres de l'équipe Samsung: delightful moment !



Too much emotion! De plus, pour ne pas limiter la joie intense, on nous offre une clé usb made by a korean designer pour Samsung: a pebble USB.
De plus, on nous annonce qu'un journal s'intéresse à nous: le Maeil Business Newspaper. Mercredi matin, avant le départ on programme un interview dans les bureaux de Samsung.
Euh... comment ça se passe, je pleure de joie tout de suite ou maintenant ?!

A noter: on ne veut pas quitter nos nouveaux korean friends et c'est réciproque. Je leur propose un petit verre après le restaurant, on en profite pour faire un peu plus connaissance et échanger les facebook. On découvre les rues du quartier, on se prend en photo...
Tout s'est fait assez rapidement. Avec nos Galaxy S II, le Wave de France et le Galaxy Tab de Bobby, un petit coup de wifi et on échange les photos, les vidéos, on a pu commenter, se géolocaliser etc.

Le lendemain matin, j'ai été saisi par l'histoire de la Corée. Les conflits entre la Corée du Nord et la Corée du Sud ne m'ont pas laissé indifférent. Sur le trajet, on découvre les militaires et les fils de fer barbelés le long du fleuve.



Découvrons la zone coréenne démilitarisée - DMZ

On visite le tunnel qui a permis à la Corée du Sud d'éviter les attaques de la Corée du Nord. C'est très étroit, il fait froid... mais so much history!



Notre dernier après-midi dans le village folklorique coréen, nous a bien ambiancé :-)
Les anciennes habitations, les costumes ainsi que les danses traditionnelles m'ont vraiment donné envie de rester 1 semaine de plus.



Un petit passage en hauteur pour découvrir the Seoul Tower: beaucoup de touristes et une bonne ambiance. Le petit problème: 1h d'attente pour monter dans la tour. On va juste la regarder d'en bas, c'est très bien aussi.
C'est un peu cliché et drôle, mais après notre dernier dîner à Séoul nous avons chanté. C'est comme un karaoké, mais dans une pièce privée. "Chambre de Chant" disent-ils. Un peu de Soju et on était frais pour la soirée.



Mercredi 6 juillet, jour du départ.
Les journalistes, Cao et ses collègues de Samsung nous attendent devant le "Samsung D'Light".
On découvre les locaux et on est prêts pour notre interview en anglais-coréen. Tout se passe bien, ils savent que je suis le plus fou, le plus crazy-crazy (Imaginez un duo Seal/Shakira... l'air de Waka Waka avec les paroles de Crazy... non mais pourquoi je pense à ça?! Aucun rapport.)
Plus besoin de me présenter, je suis presque mondialement connu :-p
Information: il est interdit de prendre des photos dans l'enceinte des bureaux Samsung, les gars de la sécurité se font bien comprendre.
Autant dire que j'ai passé les jours les plus unexpected, en Corée, avec Samsung... un rêve qui devient réalité.

Et dire qu'avec Samsung, il suffit d'imaginer...

On quitte Samsung Town, les buildings derrière nous, je suis déjà nostalgique. Jamais, je n'aurais pu imaginer cela. Sans oublier la place et l'image de Samsung en Corée du Sud. C'est un peu magique et légitime.







Il est l'heure de partir, d'ailleurs l'aéroport est vraiment beau. Je pensais l'avoir pris en photo, mais visiblement je n'ai rien du tout. Donc si vous ne le connaissez pas, imaginez-le ou payez-vous un petit voyage à Séoul.
Enregistrement fait, on se dirige vers la salle d'embarquement. De beaux souvenirs en mémoire flash sur 4Go mais surtout dans la tête.
Henry, notre guide nous a beaucoup appris sur la Corée et c'est aussi grâce à lui si notre séjour s'est bien passé. Bye bye monsieur Lee !



En quelques mots, ce fut un pur moment inoubliable. La découverte d'une culture différente ne laisse pas indifférent surtout quand il s'agit de personnes agréables, souriantes et kind au possible comme les coréens.
Ce qu'on peut regretter serait une salle de bain pas si propre que ça à notre arrivée et un wifi payant (et cher) pour chaque chambre.

Encore une fois, Samsung fait plaisir et ils le disent tous: avec Samsung, everyone's invited !"