mardi 20 septembre 2011

Fright Night

Vampire, vous avez dit vampire?

Tu es le seul de ton entourage à te souvenir de ce film des années 80, qui t'a bien marqué.

"Charlie Brewster est au top : élève de terminale parmi les plus populaires, il sort en plus avec la plus jolie fille du lycée. Il est tellement cool qu’il méprise même son meilleur pote, Ed. Mais les problèmes vont arriver avec son nouveau voisin, Jerry. Sous les dehors d’un homme charmant, il y a chez lui quelque chose qui cloche. À part Charlie, personne ne s’en rend compte, et surtout pas sa mère. Après l’avoir observé, Charlie en vient à l’inévitable conclusion que son voisin est un vampire qui s’attaque à leur quartier… Bien sûr, personne ne croit le jeune homme, qui se retrouve seul pour découvrir d’urgence un moyen de se débarrasser du monstre…"


Alors, tu retrouves bien les personnages de la version originale. Ce remake fait rire, mais ce n'est pas tout le temps volontaire.
Tu avoues ne pas savoir si le film semble bien dès les premières minutes.
Tout va trop trop trop vite, les réactions des personnages vis-à-vis des évènements dépassent la fiction... c'est du grand n'importe quoi.

Il est difficile de pondre des pages sur ce film. L'histoire est simple à comprendre, il n'y a rien de psychologique, rien à analyser avec profondeur. (Peut-être l'histoire de l'amitié qui est substantielle, de ne pas oublier qui on est vraiment, ne pas se séparer des gens importants...)
Il y a du sang, des vampires pas très jolis et des effets spéciaux mignons.

Anton Yelchin est toujours aussi bon, il grandit et devient un acteur talentueux. Tu attends le film qui va vraiment le révéler, il mérite une vraie carrière cinématographique.
(Tu l'as découvert dans le film de David Duchovny - House of D, puis tu l'as apprécié dans Alpha Dog, ainsi que dans la série Huff...)

Tu t'interroges sur l'avenir de Colin Farrell, tu es en admiration depuis Tigerland et il ne t'a jamais déçu. But, wait a minute. Son agent s'est tapé un délire en lui proposant ce film? Pourquoi ce choix? Et pourquoi il devient laid en vieillissant?

Il est vrai qu'en général, s'attaquer à un classique du genre devrait faire beaucoup de bruit. Les têtes d'affiche devrait être ravies. Mais là, ce n'est pas le cas. Une erreur de parcours, un coup à se flinguer une décennie de carrière _presque_ au top.
(Attention: on le retrouve bientôt dans le remake de Total Recall)
Malheureusement, le film n'est pas si bon. Tu notes quelques séquences bien montées, bien stressantes, et bien mises en scène. Techniquement il est assez irréprochable. Les plans sont impeccables, les décors, le son... rien à dire. La 3D relief fait son petit effet.
Mais la base, le scénario sans doute, ça reste wtf et c'est bien dommage.

Ce qui t'intrigue et qui reste réussi c'est le jeu et le personnage joué par Colin Farrell.
N'oublions pas le travail des make-up artists, Colin est tout gris du début à la fin, et cela semble naturel.
Le personnage est un homme sombre, intriguant et très déstabilisant. Les différents protagonistes le ressentent tout comme les spectateurs.
Son jeu est assez exceptionnel et il dérange vraiment lorsqu'il est sous forme humaine.

Toni Collette s'est perdue dans ce film aussi, sans doute une des multiples personnalités de Tara (United States of Tara sur Showtime) qui a voulu faire une farce.
Le petit Franco (frère de James)... uselessité assurée sans honte du début à la fin. Bravo!

En quelques mots, tu trouves que ce remake aurait pu être génial avec un autre réalisateur et/ou un autre scénariste. Mais surtout sans Colin Farrell (qui est tout de même au top), ce n'est pas son répertoire, ça le décrédibilise à tes yeux. Le film le tire vers le bas.
On se retrouve dans une sorte de Teenage Movie d'horreur qui n'a rien de Scream ou de Idle Hands.
Il est parfois compliqué de suivre un film de genre qui met l'accent à la fois sur le premier et le second degré.

A voir pour l'expérience, mais sans expectation.

Crazy Stupid Love

C'est bien sympa !!



"A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve - bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées entre copains et un chic supérieur à la moyenne.
Cal et Emily ne sont pas les seuls en quête d’amour: le fils de Cal, Robbie, 13 ans, est fou de sa babysitter de 17 ans, Jessica, laquelle a jeté son dévolu… sur Cal ! Et en dépit de la transformation de Cal et de ses nombreuses nouvelles conquêtes, la seule chose qu’il ne peut changer reste son coeur, qui semble toujours le ramener à son point de départ."


Steve Carell propose du Steve Carell, et ça fonctionne à merveille. Tu trouves que l'histoire n'est pas spécialement originale, elle se rapproche même du film Hitch avec Will Smith. Mais cela n'a pas d'importance. On rigole, les acteurs sont bons et beaux.
Emma Stone reste très jolie et Ryan Gosling... c'est Ryan Gosling. On a oublié la transition: le passage où il ne ressemblait à rien dans Classe Croisière et maintenant il s'arrange pour que les filles essorent leur culotte.
Oui, il a un nouveau corps, une nouvelle gueule, un nouveau jeu, il grandit et fait plaisir. Il énerve la gente masculine et les mecs se permettent des "ooooh" et des "pffff" d'agacement, de jalousie, d'envie.

Tout est assez bien articulé, un début qui présente assez bien les personnalités, des histoires de vie qui se croisent... ok, tu valides. C'est tout de même assez gros, un jeune inconnu qui décide de s'occuper d'un pur inconnu qui pourrait être son père, pour le rendre "meilleur".
Réalisme: zéro. Mais nous sommes devant une fiction, donc il est utile de faire abstraction de ce qu'on appelle réalisme.

Le personnage joué par Gosling, a tout du mec que les filles veulent sauter même si le visage est problématique. C'est normal, et on salue le travail sur la mise en scène, le texte et le stylisme. 100% objectivité, le mec a la classe.
Il transforme Carell, pour le modeler comme il faut. Ce qui signifie, à son image comme le ferait le grand monsieur à barbe blanche qui vit dans les cieux (parait-il). "Cal" devient un nouvel homme, beau, et il retrouve une certaine jeunesse. Steve Carell n'est pas dégueulasse et il est vraiment bien mis en valeur dans cette production. Tu assistes au changement d'un personnage et tout cela donne envie de prendre soin de soi, et de ressembler à quelque chose.

La psychologie de chaque personnage est bien marquée et ne laisse pas de place à l'interrogation.
On regarde cette comédie, on passe un bon moment et on ne se pose pas de question. On rit sans se forcer.

Après reflexion, tu mens un peu. On s'interroge un peu.
Ce jeune type qui se prend pour un héros et qui souhaite arranger un inconnu qui semble paumé, révèle bien une tristesse, une solitude et un être malheureux. Il a tout le superficiel dans sa vie, mais rien de bien profond.

Clap Clap !! Le scénario évolue très bien, et surprend sans lasser. Tu aimes cette fin inattendue, le jeu des jeunes enfants, la participation de Kevin Bacon qui est assez bonne et la folie bien gérée de Marisa Tomei dans ce film.

A voir !

FlashMob Spectaculaire - Place Stalingrad 18 septembre 2011

Rendez-vous le 24 et 25 septembre 2011

lundi 12 septembre 2011

Friends with Benefits


"Lorsque Jamie, chasseuse de têtes à New York, tente de recruter Dylan, un directeur artistique de Los Angeles, tous deux s’aperçoivent vite qu’ils sont sur la même longueur d’onde. Leur premier point commun est d’avoir totalement renoncé à l’amour, auquel ils ne croient plus, pour se consacrer uniquement au sexe. Dylan s’installe à New York, et tous deux commencent à sortir ensemble régulièrement, convaincus que l’amour est un mythe. Ils sont heureux de cette relation adulte, seulement basée sur le physique. En expérimentant le "sexe entre amis", ces deux célibataires sans attaches pourront-ils éviter tous les pièges qui les guettent ? Ces adultes blasés des promesses trompeuses trop entendues dans les comédies romantiques vont être surpris par la tournure que leur relation risque de prendre…"

Jamais deux sans trois! Après Love and other Drugs et No Strings Attached, il fallait une nouvelle production de ce style avec des visages connus et frais. Mila "Cunni" et Justin Timber"Laid", nus et drôles: ça ne te choque pas trop. C'est la tendance du moment: jeune, nu au cinéma = carrière qui décolle, on parlera de toi dans le monde entier et on te demandera si jouer nu n'est pas un problème, les astuces etc...
La nudité au cinéma ne date pas d'hier, mais selon les acteurs, les techniques sont différentes et elles intriguent les médias (et les fans).

Après ce jeu lesbien avec Portman (Black Swan), Kunis s'emballe et souhaite partager l'affiche avec Timberlake pour parler sexe ! Chacun son tour, c'est évident.
Pourquoi pas! Mais c'est déjà fait, déjà vu, déjà réussi et déjà raté.
Tu t'expliques, depuis fin 2010 on a déjà croisé Hathaway-Gyllenhaal puis Portman-Kutcher. Quelles nouveautés peut apporter le film de Gluck?! Un duo drôle et cru qui évolue avec un entourage de qualité. En effet, les seconds rôles sont très très bons.
Il est inutile d'écrire 800 pages sur cette comédie, le titre est explicite et la comparaison avec les deux autres films cités plus haut est légitime.

Aucune surprise, ça finit bien! Les personnages sont très bien définis, leur personnalité est originale et plaisante. Les dialogues sont fins et mémorables.

Patricia Clarkson qui joue le rôle de la mère de Kunis, assure totalement, et reste toujours aussi belle.
Woody "moche" Harrelson fait rire, il joue l'homosexuel cliché sans trop déborder.
Jenna Elfman qui avait un peu disparu et qui donne le sourire, on dit oui !!!
Des clins d'oeil aux comédies romantiques, des acteurs "surprise" qui font plaisir: un très bon mélange.

Ce qui peut sembler étonnant, pour un tel film (assez simple-une comédie romantique): un montage trop particulier, des plans bien trop courts et dérangeants, un montage alterné parfois décevant tout comme le champ-contrechamp.
Une séquence du film t'a choqué: une musique (supposée être) intradiégétique commence dès le début du premier plan de la séquence, puis elle continue sans interruption alors qu'il y a eu une elipse temporelle. "Totale Chocance". La musique était extradiégétique finalement? Ou bien il s'agissait bien de la musique du bar, ils ont voulu jouer sur deux tableaux: on commence en extradiégétique et on passe en intradiégétique pour donner un effet de transition. Volontaire ou non, cela reste une énigme et ce fut très choquant sur le moment car le mixage n'aide pas du tout.

Mais tout n'est pas mauvais, bien au contraire.
Les acteurs principaux sont beaux, bien foutus. On peut apercevoir un sein, des paires de fesses... tout le monde y trouve son compte.
La bande son est très bonne et bien gérée.

Bref, bref, bref! C'est drôle, mignon, bien écrit, c'est simple, ça passe tout seul, mais ça ne vaut pas 10 euros !! Attention !

samedi 3 septembre 2011

Cowboys & Aliens


"Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs..."

Le trailer étonne, et donne envie de découvrir le nouveau film de Jon Favreau. Zathura était cool, Iron Man 1 & 2 tu as beaucoup aimé, tu n'as pas peur de Cowboys & Aliens. Bien au contraire.
Comment ça il s'agit d'un roman graphique? Tu ne savais pas, mais tu trouves cette idée très originale. Intégrer des extraterrestres dans un western, il fallait y penser. Il fallait en faire un film.

Les credits font plaisir: Steven Spielberg à la production (comme c'est étonnant, des extraterrestres) Daniel Craig, Harrison Ford, Sam Rockwell ou encore la (soi-disant) jolie Olivia Wilde annoncent un excellent moment dans cette salle UGC aux Halles.
Les premieres images posent le décor. Peu de son, des gros plans, des inserts et on découvre Daniel "tête de gosse fâché à vie" Craig. Il n'a pas changé, il est James Bond le cowboy et ça lui va très bien, il a le charisme et la gueule pour ce genre de rôle.
Mais tu aimerais voir mister Craig sourire ou rigoler dans un film, juste par curiosité.

Les effets sont assez irréprochables, le mixage/montage son est exceptionnel. Chaque petit bruit saisit le spectateur et augmente l'intensité de l'angoisse que provoque cette production.
Tu déconseilles fortement ce film aux mineurs de moins de 12 ans. C'est violent et assez flippant par moment.

Les personnages sont des victimes, des voleurs/criminels, des sherifs. Tous se retrouvent et s'allient contre un ennemi commun. Ce film met en avant la cupidité, les différences, les jugements et ouvre une nouvelle perspective. La possibilité de réunir les peuples et de casser les codes, les préjugés et il explique naïvement que tout est possible si on s'unit. De plus, tu retiens qu'il y a toujours pire que soi.
Belle morale, mais bon... who cares !!

Explosions, bruits électroniques-mécaniques, coups de feu, ça pète de partout et tu aimes. Le rythme est bon, parfois les séquences sont un peu exagérées mais ça reste drôle et divertissant.
Tu étais un peu déçu par ce "feu" trop numérique dans les plans du début.
Tu es mort de rire dès que Daniel Craig apparaît avec sa chemise ouverte (après une bataille infernale) pour laisser paraître les abdominaux et les pectoraux. Monsieur est sexy, monsieur fait mouiller les culottes. On a compris. Mais monsieur a surtout la gueule de travers et semble être en mode "Duck Face" tout le temps.
Olivia, ton front? Tu peux expliquer ce qui se passe?

Film sans longueur, bien mené du début à la fin. Tu as la possibilité d'interpréter l'oeuvre comme tu veux et les techniques sont assez bluffantes. Tu as déjà vu mieux, tu as déjà vu pire mais tu es incapable de produire un tel blockbuster. Donc Shut the F. Up!

Spielberg, Lucasfilm, ILM, Favreau, Howard etc. Merci à tous, ce fut bien plaisant !